Actualités à l’international

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Au Japon

  • La Mulâtresse Solitude (à paraître, Éditions Suisei-Sha)

« Traduire La Mulâtresse Solitude en japonais, et présenter Solitude comme une femme de la Révolution française : sa révolte et son supplice sont des conséquences de la première abolition de l’esclavage, promulguée en 1794. Les Japonais s’intéressent beaucoup à l’Histoire de France, et les femmes de la Révolution, telles Marie Antoinette, Charlotte Cordey, Madame Roland, continuent à attirer leur attention. On peut sans doute compter Solitude parmi elles.
Les Japonais seront aussi tentés de comparer Solitude avec Jeanne d’Arc. Au Japon, les femmes qui luttent sont souvent appelées Jeanne d’Arc. Je me demande donc si on peut considérer Solitude comme une Jeanne d’Arc antillaise. » | Makiko Nakazato, Pourquoi et comment j’ai traduit en japonais Adieu Bogota de Simone et André Schwarz-Bart [en ligne].

  • Adieu Bogota (2024, Éditions Suisei-Sha)

« Le choix d’Adieu Bogota pour la première publication me semble très opportun maintenant. C’est surtout en raison du séisme du 11 mars 2011 sur la côte Pacifique du Tôhoku. Les Japonais gardent encore une mémoire fraîche du tsunami qui a fait disparaître environ 20 000 personnes, et ils affrontent toujours les problèmes qui découlent de l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima. Pour moi, l’expérience de Mariotte, qui a perdu sa famille et sa ville natale à cause de l’éruption de la montagne Pelée en 1902, rejoint justement l’expérience des innombrables sinistrés qui ont perdu leurs proches et leurs pays à cause du tsunami et de l’accident nucléaire. Depuis le séisme du 11 mars 2011, la création de romans et de films inspirés de cette catastrophe continue, et les Japonais s’intéressent à la littérature exprimant l’expérience de la perte. La version japonaise d’Adieu Bogota pourra être lue dans ce contexte. » | Makiko Nakazato, Pourquoi et comment j’ai traduit en japonais Adieu Bogota de Simone et André Schwarz-Bart [en ligne].